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Bibliothèque Caroline-Dawson et parc Le Prévost

Client: Ville de Montréal et arrondissement de Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension

Architecture: L’OEUF ARCHITECTES
LAPOINTE MAGNE & ASSOCIÉS ARCHITECTES
NIPPAYSAGE

Ingénierie : L2C EXPERTS
DUPRAS LEDOUX
EURÊKA ENVIRONNEMENT

Certifications visées: PassivHaus
LEED-NC

 

 

Villeray est un quartier profondément ancré dans le tissu communautaire. Un quartier familial où les ruelles deviennent de véritables écosystèmes sociaux: des réseaux de voisinage où l’on se salue, où l’on s’entraide. C’est un arrondissement de ruelles. Population qui rajeunit, dynamique, foisonnant: Maison de la culture, Marché Jean-Talon, Plaza St-Hubert, le parc Jarry, les murales, la musique, le théâtre…
Pour relier ces ruelles, le parc devient une arrière-cour partagée – ouverte, familière, collective. Les histoires et les livres y sèment des idées, comme on sème des plantes. Dans le parc, les graines deviennent légumes, fleurs sauvages, écosystèmes en strates. Des écosystèmes dans les écosystèmes, tous prêts à éclore.
C’est dans cet esprit que nous avons imaginé la bibliothèque: une grange au toit rouillé, en gros bois d’oeuvre, en fond de cour. Où quand on sort du Patro, on se retrouve tout de suite près d’un jardin. Où dans le parc, on se sent à l’abri, en sécurité. Où dans la bibliothèque, on trouve l’espace et l’élan pour imaginer l’avenir – seul ou ensemble – sans jugement.
Construire une bibliothèque c’est CHOISIR le savoir plutôt que l’ignorance, la solidarité plutôt que la division, l’espoir plutôt que la peur. C’est créer un lieu où l’on se lève quand une idée surgit – parce que les outils sont à portée de main et parce que nos concitoyens sont là pour aider. Nous voyons cette bibliothèque comme une infrastructure sociale qui favorisera l’échange, le courage collectif et l’action commune.

«La première fois que nous y sommes allées en famille, je ne m’attendais pas à avoir le vertige…je demeurai alors convaincue pour le restant de mes jours que ces lieux se doivent d’être beaux pour que l’on sente que ça importe»
– Caroline Dawson, Là où je me terre.